1. |
Encore et encore
04:25
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Combien de temps faut il compter ?
En heures, ou en milliers d'années ?
Le jour, où la course à la vie
Ne sera plus que l'histoire d'un sursis.
Combien de torrents asséchés,
Les larmes, n'y pourront rien changer
Le jour où la course à la pluie
Déterminera nos chances de survie.
Tout est là, on ne le voit pas
Ce qu'on nous donne ne nous suffit pas
Il faut, toujours plus, encore et encore
Au risque d'un jour manquer…
Demain, quand tout aura changé
Les fleurs, n'oseront plus pousser
Demain, verra la fin des géants
Les hommes, n'auront plus d'enfants …
Tout est là, on ne le voit pas
Ce qu'on nous donne ne suffit pas
Il faut, toujours plus, encore et encore
Au risque d'un jour manquer
Au risque d'un jour manquer
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2. |
D'il en ils
03:52
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Décimé et si mal
Du ciné de ces mâles
Que je pense éviter
Mais souvent inviter.
J’en perds le nord,
Mais qui mérite mon corps ?
Qui voit en moi la princesse ?
Qui n’en veut pas qu’à mes fesses ?
Que les boulets soient canons
Ou des matelots sans rond
Je veux l’homme authentique,
Qu’il n’ait rien de Meetic !
Sur les rivières, les étangs
Ou les grands océans
Les princes restent crapauds
En eaux sales, ou salauds !
D’il en ils,
L’amour toujours sur la mer
Je rame et vogue ma galère
L’amour flotte sur l’amer
Pas de paradis sur terre
D’il en ils,
L’amour toujours sur la mer
Je rame, je rame et vogue ma galère…
Pas facile de garder le cap
Quand l’horizon dérape
Et quand mon cœur chavire
Les rats quittent le navire
Je préfère boire la tasse
Que de jouer la pétasse,
Contre vents et mariés
Je flotte touché, pas coulé…
D’il en ils,
L’amour toujours sur la mer
Je rame et vogue ma galère
L’amour flotte sur l’amer
Pas de paradis sur terre
D’il en ils,
L’amour toujours sur la mer
Je rame, je rame et vogue ma galère…
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3. |
Si la Terre
04:22
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Il aurait du penser une terre plus ronde,
A parts égales, dans l’idéal.
En lieu et place du commun des fossés immondes
D’entre les races, choisis ta place
Qui, de nous sera le premier
A tendre la main, à son prochain
Qui de nous sera le premier,
A partager son eau et son pain
N’en attendant rien …
Et si la Terre tournait à l’envers
Et si les droits, de milliers d’hommes ne comptaient pas
Que serions nous sans les repères et l’atmosphère
Qui ont dicté nos lois
L’un ne sait que faire de tout ce qu’il a pour lui
Et l’autre se bat, juste pour ses droits
Qui des deux aura la belle vie,
Quand tout ne sera que pertes et fracas.
On oublie la vie, et les autres
On ne sait plus qui l’on est.
Et si la Terre tournait à l’envers
Et si les droits, de milliers d’hommes ne comptaient pas
Que serions nous sans les repères et l’atmosphère
Qui ont dicté nos lois
Et si la Terre tournait à l’envers
Et si les hommes décidaient de marcher droit.
Que serions nous sans les repères et l’atmosphère
Qui ont dicté nos lois
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4. |
J'en crève ...
03:36
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Il reste un peu
De ton odeur, chez moi
Je respire dans
Tout ce que tu as porté
Je ne sors plus
Je n'arrive plus à vivre
Tes derniers mots
Résonnent en moi tout l'temps
Je n'existe plus
Toutes ces habitudes
Deviennent amer
A vivre seul sans toi
Ça tourne en boucle dans ma tète et
Je refais l'histoire sans cesse et j'en crève
Je n'ai plus d être
Tuer ton image
Je ne peux m’y faire
Mais pardonne moi
Il faut en passer par là
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5. |
On rase gratis
03:54
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Qui aura la foi et l’audace
De donner son nom ?
Qui pourra faire bonne figure
Sans avoir l'air ?
De cacher qu'on arrive de loin,
Que nos ancêtres sont d'ici mais plus d’ailleurs ,
D’avoir peur car Marine ou Marion Le Crayon nous entrainent
Dans un monde où
Demain on rase gratis
En tout bien tout honneur.
Demain être à la merci
Des ces anges aux doigts d’honneur
Des milices armées de codes barres
A identité
Tout ce qui dépassera d'un ADN
Basique formaté
Démontrant qu'on n'est pas d'ici que nos ancêtres
Sont d'ailleurs, d'un monde sans interdit
Alors qu’ici plus rien n’est permis, Jean-Marie rêve d’une France où
Ici on rase gratis
En tout bien tout honneur.
Ici être à la merci
De ces anges aux doigts d’honneur.
Demain on ne verra plus
Notre vie en couleur
Demain être à la merci
De ces anges aux doigts d’honneur
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6. |
Révolution
03:21
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« Révolution »
Quand de nos larmes patibulaires
Nourrissent les marmots d'une classe ouvrière
Comme le lièvre et le mordu
C'est le vice et le chomdu
Tirez moi à boulets rouges sang
Si leur pronostic vital est engagé
Si le dernier des mohicans
M'aura t’il bien séparé le grain du blé
Savez vous planter les fous ?
Comme Hérode... Comme Hérode...
Savez vous planter les fous ?
Qui volent au dessus d'un nid de courroux
A la fille d'avril
Ne la découvre pas d'un fil
En 68 mai fais en ce qu'il te plait
Si je n'en vaux pas un clou
Je vole au dessus d'un nid d'courroux
Sur tous les scopitones
Elle crie " viva la révolution "
Quand certains de nos slogans de manif
S'accompagnent d'une 22 long rifle
Plus on est d' fous plus on vit
D’APL et d' RMI
M'auras tu compris humble berger
Que ta sacro sainte liberté
Grumeau d’érections présidentiables
Taperont un jour du poing sur la table
A la fille d'avril
Ne la découvre pas d'un fil
En 68 mai fais en ce qu'il te plait
Si je n'en vaux pas un clou
Je vole au dessus d'un nid d'courroux
Sur tous les scopitones
Elle crie " viva la révolution "
Et on chante le tombeau suicidal
La régression morale
Le sanctus jet-set pour 2017
A la fille d'avril
Ne la découvre pas d'un fil
En 68 mai fais en ce qu'il te plait
Si je n'en vaux pas un clou
Je vole au dessus d'un nid d'courroux
Sur tous les scopitones
Elle crie " viva la révolution "
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7. |
On tourne encore
03:28
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Devant, il y a une femme qui pleure
Un homme qui regarde l’heure
Un autre qui a peur.
Devant, il y a des gens qui courent
Des enfants qui font l’amour
Une vie bascule, l’autre recule
Comme des funambules.
On tourne encore
Le monde continue sa danse
Le rêve se tort
Mais nous on suit la cadence.
Devant , il y a un type qui meurt
Une fille qui donne son cœur
A un sacré menteur.
Devant, il y a dans la télé
Des imbéciles adulés
Une vie bascule, l’autre recule
Comme des funambules.
On tourne encore
Le monde continue sa danse
Le rêve se tort
Mais nous on suit la cadence
On tourne encore,
faut se rendre à l’évidence
Nous on adore
quand ça va dans tous les sens.
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8. |
Donner
03:53
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Mais là au fond de mes pensées,
Les mouvements n’en finissent plus
Et je suis là à remuer la poussière
A ravaler mes causes perdues
On m’a dit fais toi la guerre
Toi contre toi rien n’est fouttu
Grandeur, dignité,
Ce qu’il pourrait en rester.
Et là, je suis las
D’attendre immobile...
Là, autour d’un moi figé
Le monde avance en continu.
Mais je suis là sans bouger sans rien faire,
Visitant mes années déchues
On m’a dit fais toi la guerre
Nous contre toi on est perdu
Corps à corps entendus
Notre sort entendu
La mort elle-même ne me veut plus.
Et là, je suis las
D’attendre immobile
Souffler au vent donner au temps,
Les clefs pour tout remonter
Etre celui qui n’a pas su naître en nous
Donner aux siens ne rien lâcher
De ce qui nous fait avancer,
glisser les mots
Hors de portée
Donner au temps, les sentiments
Qu’il les porte loin.
Au loin
Et qu’il les porte au delà du présent …
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9. |
Elle
03:23
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Elle nous vient d'un pays de brume,
De l'autre cote de la lune
On sait qu'elle dort sous les cartons
Fleur de béton
Elle n'est plus que souffle de vie
Une poussière de multitude
A chaque jour a chaque nuit
Habillée de solitude
Encore jeune dans son corps
Si vieille dans son cœur
Plus loin que la peur
Elle se voulait pirate
Trouve la tempête
Dans son intime errance
Elle se rit de ces gens blafards
Tous courbés de servitude
Qui passent près d'elle sans un regard
Juste une question d'habitude
Quand ça crie trop fort dans sa tète
L'alcool brulant dans ses veines
Ni dieu ni maitre elle est poète
Encore une question d'habitude
Encore jeune dans son corps
Si vieille dans son cœur
Plus loin que la peur
Elle se voulait pirate
Trouve la tempête
Dans son intime errance
Elle a voulu partir
Passer la frontière
Loin de tout repère
Elle poupée de chiffon
Ou pantin de bois
Il faut faire un choix
Elle a voulu partir
Passer la frontière
Loin de tout repère
Elle se voulait pirate
Trouve la tempête
Plus loin que la peur
Elle a brule ses ailes
Passer la frontière
Sur ses illusions
Elle poupée de chiffon
Ou pantin de bois
Il faut faire un choix
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10. |
Regarde moi
03:20
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Regarde moi, parle moi !
Dis moi pourquoi…
On est là, ça rime à quoi ? Tu ne sais pas !
On fait face, les jours passent,
L'avenir menace,
Peu importe, faut faire en sorte, que l'amour....
Nous emporte, nous transporte,
Nous téléporte, nous ouvre....
Toutes les portes,
Que l'amour nous emporte.
Tout autour, l'affolement,
Soyons prudents.
Pas facile, les mots et maux,
Juste ce qu'il faut.
C’est pas l’heure, d’avoir peur
N'écoute que ton cœur ! Peu importe,
Faut faire en sorte, que l'amour....
Nous emporte, nous transporte,
Nous téléportons ! Nous ouvre....
Toutes les portes ! Peu importe, que l'amour
Nous emporte.
Peu importe, faire en sorte ,
Que l’amour nous transporte,
Téléporte , que l’amour nous emporte .
Fais un vœu pour nous deux
Les yeux dans les yeux
Que les cieux fassent de leur mieux
Et peu à peu amoureux, exaucés
Notre vœu, que l’amour
Nous emporte, nous transporte,
Nous téléportons ! Nous ouvre....
Toutes les portes ! Peu importe, que l'amour
Nous emporte.
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11. |
Des anges sans ailes
04:05
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Ceci est mon sang le sang de notre histoire,
Qui va te conduire vers la lumière.
Comme ferait l’agneau, tu suivras le berger
Tes pas dans ses pas vers la lumière.
Viens ne crains pas,
Viens tu verras,
La vie à travers toi, viens
N'ai plus de doute
Mets ta confiance en toi
Des anges sans ailes
Nus dans le ciel
Les yeux fermés
Dans la nuit
Pleurent
Ensemble guerriers
Aux armes de lumière
Infligeons nos pensées
A coup de foudre
Aux mille tonnerres
Viens
Pour le monde
A nos pieds
Nous serons les rois de la terre
Je te le dis
En vérité
Nous dicterons la voie du ciel
Des anges sans ailes
Nus dans le ciel
Les yeux fermés
Dans la nuit
Pleurent
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12. |
Rendez-vous manqués
03:52
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Elle a tant d’espoirs, tant de choses à croire
Tout le temps, elle attend.
Fait semblant de croire qu’il n’est pas trop tard
Ne sait même plus, désarmée.
Elle attend elle oublie qu’elle a tant de rendez-vous manqués.
Ne sait même plus le temps qu’elle a tant de vide à compenser,
Pourquoi ?
Tant de temps perdu, elle ne sait même plus,
Qu’elle attend tout le temps.
Dans le lit froissé tant de nuits passées,
Tant d’espoirs dérisoires
Elle attend elle oublie qu’elle a tant de rendez-vous manqués
Elle attend elle oublie les rendez-vous manqués…
Ne sait même le temps qu’elle a tant de vide à compenser
Elle attend elle oublie le vide à compenser…
Et pourtant elle veut croire qu’elle a tant d’amour à dépenser
Elle attend, elle oublie l’amour à dépenser…
Elle attend désormais, il y a tant de lits à défroisser
Elle attend elle oublie les lits à défroisser…
Et dans la lumière de ses espoirs les plus fous
Elle attend elle oublie ses espoirs les plus fous…
Mais dans le temps perdu il n’y a plus d’amour à dépenser
Elle attend elle oublie l’amour à dépenser…
Pourquoi, plus d’amour à dépenser ?
Et pourtant elle veut croire qu’elle a tant d’amour à dépenser
Elle attend, elle oublie l’amour à dépenser…
Elle attend désormais, tant de nuits et tant de lits froissées
Elle attend elle oublie les lits à défroisser…
Et dans la lumière de ses espoirs les plus fous
Elle attend elle oublie ses espoirs les plus fous…
Elle attend elle oublie qu’elle a tant de rendez-vous manqués
Elle attend elle oublie les rendez-vous manqués…
Pourquoi, tant de rendez-vous manqués ?
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